Perspectives

Qu’allons-nous faire maintenant? La reprise des activités d’affaires requiert de la cohérence

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Angela Carmichael
President
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Qu’allons-nous faire maintenant? La reprise des activités d’affaires requiert de la cohérence

Écrit par
Angela Carmichael
Présidente

Au cours des dernières semaines, on a beaucoup parlé de la mesure dans laquelle les lignes directrices pour faire face à une pandémie nous ont aidés à réagir à cette crise mondiale. Le système de soins de santé était-il prêt? Quels politiciens réagissent mieux que les autres? Le gouvernement aide-t-il suffisamment les Canadiens et les employeurs? Mais qu’est-ce que ce désastre dans les CHSLD canadiens? L’Organisation mondiale de la Santé a-t-elle agi assez rapidement? En pleine pandémie, ce n’est pas le bon moment de répondre à ces questions. Toutefois, soyez assuré qu’une foule d’enquêtes gouvernementales seront lancées bientôt, au moment opportun, et des soi-disant experts se manifesteront pour offrir leurs conseils avisés sur la façon de mieux faire les choses la prochaine fois.  

Quoiqu’il faudra des mois (sinon des années) pour résoudre les problèmes de direction politique et systémiques sous-jacents à ces questions, le leadership organisationnel sera bientôt sous les projecteurs alors que nous délaissons tous Zoom et Webex pour envisager un retour au travail. Cette phase de reprise des activités permettra d’évaluer de manière plus immédiate l’efficacité des entreprises pour la gestion de cette étape critique.  

Quiconque a déjà créé un plan de gestion de crise ou travaillé au sein d’une crise, quoique beaucoup moins complexe d’une pandémie mondiale, sait que les plans les plus solides ne sont jamais suffisants. Et pour de nombreuses organisations – privées ou publiques – nous avons tous probablement été pris au dépourvu cette fois. Les gouvernements de tout le Canada et aux quatre coins du monde commencent à parler d’une réouverture, par étapes. Même si nous sommes encore sans doute à plusieurs semaines (et peut-être à sept mois) d’un retour à un certain nouveau degré de normalité, bon nombre de dirigeants – qu’ils soient les propriétaires de petites entreprises ou les chefs de la direction de sociétés cotées en bourse – ont consacré les dernières semaines à prendre des décisions très difficiles, dont certaines qui auront des conséquences permanentes, et d’autres qui, espérons-le, seront temporaires.

Tandis que certains dirigeants ont pu rester fermes dès les premiers jours et promettre à leurs employés une sécurité d’emploi tout au long de la crise, bon nombre d’entre eux, y compris le mien, n’ont pas pu en faire autant. En quelques semaines, l’économie a été littéralement paralysée, et avec l’incertitude qui caractérise l’avenir, de nombreuses entreprises ont été tenues d’agir rapidement en fondant leurs actions sur le pire des scénarios.

En vérité, nos milieux de travail ne seront plus les mêmes et l’impact des décisions que nous avons prises durant cette période aura des effets durables sur nos employés et donc sur nos clients, également. On peut certainement dire qu’on a tous dû changer notre façon de mener nos activités afin de protéger nos employés.

La question que nous devons maintenant nous poser en tant que dirigeants d’entreprises est « qu’allons-nous faire maintenant? » Sommes-nous en transition vers la phase de reprise de cette crise? En tant que société de communications offrant un service florissant de gestion de crise, la principale question que nous posent finalement les clients est « quand pourrons-nous reprendre nos activités normales ? » La réponse à la question de la « reprise » n’est jamais simple, et plus souvent qu’autrement, la capacité d’une entreprise à se redresser dépend de sa manière de gérer la crise dès le départ.

Ce sera la même chose pour cette pandémie. Les gouvernements et les individus vont éventuellement décider à quel moment il est acceptable que nous retournions au travail dans une certaine mesure, et cela aura certainement une influence sur le redressement économique des entreprises. La guerre contre la COVID-19 est loin d’être terminée et avant qu’un vaccin ne soit disponible, le progrès sera acquis et puis perdu au cours des mois et possiblement des années à venir. Les entreprises et les dirigeants qui se retrouveront dans la meilleure position sont ceux qui auront géré la pandémie avec cohérence, transparence et franchise depuis le tout début et jusqu’au bout. Les plus prospères seront ceux qui ont fait preuve de compassion envers leurs employés, leurs clients et la communauté dans son ensemble.  

Comme beaucoup d’entreprises des quatre coins du pays, nous commençons aussi à discuter de ce que nous imaginons comme reprise pour la nôtre. Elle sera lente, et quoique nous ne serons plus les mêmes après cette épreuve, nous serons plus forts. Je le sais, car nous avons été cohérents tout au long de la crise. En tant qu’équipe, nous avons communiqué ouvertement, honnêtement et souvent les uns avec les autres. Nous avons ri ensemble, nous avons pleuré ensemble et nous avons su être forts les uns pour les autres. Je sais que cela se poursuivra lorsque nous travaillerons à nouveau dans un environnement qui ressemble à un bureau.

Je n’ai pas les réponses aux questions sur la manière dont nos dirigeants politiques ou le système des soins de santé ont réagi à la pandémie, mais ce que je sais, c’est que dans toute crise, que ce soit une pandémie, un rappel d’aliments, un écrasement d’avion ou une catastrophe naturelle, un bon leadership n’est pas évalué par les comités gouvernementaux ou les tribunaux, mais plutôt par les gens qui sont les plus proches de l’entreprise : ses employés et ses clients. Ceux qui gèrent la situation d’une main ferme, avec empathie et le désir de bien faire les choses se relèveront rapidement et se rétabliront très bien.

Ceux qui choisissent de gérer une crise avec de beaux fichiers Excel perdent habituellement leur atout le plus important et le plus intéressant : leur équipe.

Vous aimeriez obtenir d’autres conseils pour vos communications durant la période de reprise suivant la COVID-19? Consultez notre aide-mémoire aux communications COVID-19, qui pose une série de questions simples pour vous aider à déterminer quelles communications conviennent le mieux à votre marque aujourd’hui.

Au cours des dernières semaines, on a beaucoup parlé de la mesure dans laquelle les lignes directrices pour faire face à une pandémie nous ont aidés à réagir à cette crise mondiale. Le système de soins de santé était-il prêt? Quels politiciens réagissent mieux que les autres? Le gouvernement aide-t-il suffisamment les Canadiens et les employeurs? Mais qu’est-ce que ce désastre dans les CHSLD canadiens? L’Organisation mondiale de la Santé a-t-elle agi assez rapidement? En pleine pandémie, ce n’est pas le bon moment de répondre à ces questions. Toutefois, soyez assuré qu’une foule d’enquêtes gouvernementales seront lancées bientôt, au moment opportun, et des soi-disant experts se manifesteront pour offrir leurs conseils avisés sur la façon de mieux faire les choses la prochaine fois.  

Quoiqu’il faudra des mois (sinon des années) pour résoudre les problèmes de direction politique et systémiques sous-jacents à ces questions, le leadership organisationnel sera bientôt sous les projecteurs alors que nous délaissons tous Zoom et Webex pour envisager un retour au travail. Cette phase de reprise des activités permettra d’évaluer de manière plus immédiate l’efficacité des entreprises pour la gestion de cette étape critique.  

Quiconque a déjà créé un plan de gestion de crise ou travaillé au sein d’une crise, quoique beaucoup moins complexe d’une pandémie mondiale, sait que les plans les plus solides ne sont jamais suffisants. Et pour de nombreuses organisations – privées ou publiques – nous avons tous probablement été pris au dépourvu cette fois. Les gouvernements de tout le Canada et aux quatre coins du monde commencent à parler d’une réouverture, par étapes. Même si nous sommes encore sans doute à plusieurs semaines (et peut-être à sept mois) d’un retour à un certain nouveau degré de normalité, bon nombre de dirigeants – qu’ils soient les propriétaires de petites entreprises ou les chefs de la direction de sociétés cotées en bourse – ont consacré les dernières semaines à prendre des décisions très difficiles, dont certaines qui auront des conséquences permanentes, et d’autres qui, espérons-le, seront temporaires.

Tandis que certains dirigeants ont pu rester fermes dès les premiers jours et promettre à leurs employés une sécurité d’emploi tout au long de la crise, bon nombre d’entre eux, y compris le mien, n’ont pas pu en faire autant. En quelques semaines, l’économie a été littéralement paralysée, et avec l’incertitude qui caractérise l’avenir, de nombreuses entreprises ont été tenues d’agir rapidement en fondant leurs actions sur le pire des scénarios.

En vérité, nos milieux de travail ne seront plus les mêmes et l’impact des décisions que nous avons prises durant cette période aura des effets durables sur nos employés et donc sur nos clients, également. On peut certainement dire qu’on a tous dû changer notre façon de mener nos activités afin de protéger nos employés.

La question que nous devons maintenant nous poser en tant que dirigeants d’entreprises est « qu’allons-nous faire maintenant? » Sommes-nous en transition vers la phase de reprise de cette crise? En tant que société de communications offrant un service florissant de gestion de crise, la principale question que nous posent finalement les clients est « quand pourrons-nous reprendre nos activités normales ? » La réponse à la question de la « reprise » n’est jamais simple, et plus souvent qu’autrement, la capacité d’une entreprise à se redresser dépend de sa manière de gérer la crise dès le départ.

Ce sera la même chose pour cette pandémie. Les gouvernements et les individus vont éventuellement décider à quel moment il est acceptable que nous retournions au travail dans une certaine mesure, et cela aura certainement une influence sur le redressement économique des entreprises. La guerre contre la COVID-19 est loin d’être terminée et avant qu’un vaccin ne soit disponible, le progrès sera acquis et puis perdu au cours des mois et possiblement des années à venir. Les entreprises et les dirigeants qui se retrouveront dans la meilleure position sont ceux qui auront géré la pandémie avec cohérence, transparence et franchise depuis le tout début et jusqu’au bout. Les plus prospères seront ceux qui ont fait preuve de compassion envers leurs employés, leurs clients et la communauté dans son ensemble.  

Comme beaucoup d’entreprises des quatre coins du pays, nous commençons aussi à discuter de ce que nous imaginons comme reprise pour la nôtre. Elle sera lente, et quoique nous ne serons plus les mêmes après cette épreuve, nous serons plus forts. Je le sais, car nous avons été cohérents tout au long de la crise. En tant qu’équipe, nous avons communiqué ouvertement, honnêtement et souvent les uns avec les autres. Nous avons ri ensemble, nous avons pleuré ensemble et nous avons su être forts les uns pour les autres. Je sais que cela se poursuivra lorsque nous travaillerons à nouveau dans un environnement qui ressemble à un bureau.

Je n’ai pas les réponses aux questions sur la manière dont nos dirigeants politiques ou le système des soins de santé ont réagi à la pandémie, mais ce que je sais, c’est que dans toute crise, que ce soit une pandémie, un rappel d’aliments, un écrasement d’avion ou une catastrophe naturelle, un bon leadership n’est pas évalué par les comités gouvernementaux ou les tribunaux, mais plutôt par les gens qui sont les plus proches de l’entreprise : ses employés et ses clients. Ceux qui gèrent la situation d’une main ferme, avec empathie et le désir de bien faire les choses se relèveront rapidement et se rétabliront très bien.

Ceux qui choisissent de gérer une crise avec de beaux fichiers Excel perdent habituellement leur atout le plus important et le plus intéressant : leur équipe.

Vous aimeriez obtenir d’autres conseils pour vos communications durant la période de reprise suivant la COVID-19? Consultez notre aide-mémoire aux communications COVID-19, qui pose une série de questions simples pour vous aider à déterminer quelles communications conviennent le mieux à votre marque aujourd’hui.

Angela Carmichael
President
With over 20 years of communications experience, Angela leads our talented FleishmanHillard HighRoad team and plays an integral role helping our clients through issues, crisis management and corporate reputation initiatives. She inspires her teams to produce compelling programs that are insightful, creative and drive business success for our clients.
Angela Carmichael
Présidente
Avec plus de 20 ans d’expérience en communication, Angela dirige notre équipe de professionnels doués chez FleishmanHillard HighRoad et joue un rôle essentiel dans l’accompagnement stratégique de nos clients lorsqu’ils font face à des crises et est une ressource clé indéniable dans les démarches de ces derniers à maintenir ou croître la réputation de leur entreprise. Elle inspire ses équipes à développer des programmes percutants et efficaces misant sur la créativité, et s’assure que chaque membre chez FHR contribue à la réussite commerciale de nos clients.